Quelle est la vitesse max de la Kawasaki Eliminator 500 en 2025 ? Tout ce qu’il faut savoir
Vous vous imaginez déjà au guidon d’une Kawasaki Eliminator 500, cheveux au vent (enfin, sous le casque), le moteur qui ronronne et la route qui s’ouvre devant vous. Mais une question vous trotte dans la tête : jusqu’où peut aller cette moto ? Quelle est sa vitesse max ? Et surtout, est-elle à la hauteur de vos envies de balades en ville, de virées en campagne ou d’escapades sur autoroute ? On va plonger ensemble dans les performances de ce cruiser accessible, comme si on discutait autour d’un café, en décortiquant tout ce qui fait vibrer (parfois littéralement) cette bécane. Spoiler : elle a du caractère, mais elle réserve aussi quelques surprises.
Quelle vitesse max pour la Kawasaki Eliminator 500 ?
Allons droit au but. La vitesse max de la Kawasaki Eliminator 500 tourne autour de 170 km/h, selon les essais et retours de motards. Pas mal pour une moto compatible permis A2, non ? Mais attention, ce chiffre n’est pas gravé dans le marbre. Sur autoroute, avec un pilote de 80 kg, un vent faible et une route plate, vous pouvez espérer frôler les 168-170 km/h. Si vous êtes plus léger ou si vous poussez dans une descente, vous pourriez gratter un peu plus. À l’inverse, un vent de face ou une montée raide vous ramènera vite à 160 km/h.
Ce qui est intéressant, c’est que cette vitesse dépend aussi de la bride A2, qui limite la puissance à 47,5 ch. Comparée à une Kawasaki Ninja 400, qui peut atteindre 187 km/h sans bride, l’Eliminator 500 reste un peu en retrait, mais elle n’a pas à rougir. Elle n’est pas conçue pour battre des records, mais pour offrir du plaisir à un rythme soutenu. Tiens, on y pense rarement, mais les pneus et la pression jouent aussi un rôle. Des pneus bien gonflés, c’est comme enfiler des baskets neuves pour courir : tout semble plus fluide.
Moteur 451 cm³ : que vaut-il sur la route ?
Le cœur de l’Eliminator 500, c’est son moteur bicylindre parallèle de 451 cm³, qui délivre 45 ch à 9000 tr/min et 42,6 Nm de couple à 6000 tr/min. Dit comme ça, ça peut sembler technique, mais imaginez un moteur qui grogne doucement en ville, prêt à bondir dès que vous tournez la poignée. Ce bicylindre est coupleux à bas régime, parfait pour slalomer dans les bouchons ou cruiser sur une départementale. Sur autoroute, il grimpe dans les tours avec une puissance linéaire, mais… il a un petit défaut. À haute vitesse, vers 150-170 km/h, des vibrations se font sentir, comme un léger bourdonnement dans les poignées.
Ce n’est pas rédhibitoire, mais ça peut fatiguer sur un long trajet. Bon, disons-le autrement : c’est le genre de détail qui vous rappelle que vous êtes sur une moto vivante, pas sur un scooter électrique aseptisé. Pour les débutants, ce moteur est un régal : il pardonne les erreurs, et l’embrayage assisté rend les changements de vitesse doux comme une caresse. Vous voulez un exemple ? En ville, à 50 km/h, vous pouvez rouler en 3e sans que le moteur s’étouffe. Sur route, en 6e, il reste réactif pour doubler un camion sans forcer.
Eliminator 500 contre ses rivales : qui gagne en vitesse ?
Vous vous demandez si l’Eliminator 500 est la meilleure dans sa catégorie ? Comparons-la à deux concurrentes populaires : la Honda Rebel 500 et la Royal Enfield Meteor 350. La Rebel, avec son moteur de 471 cm³ et 45 ch, atteint environ 160 km/h, un peu en deçà de l’Eliminator. Elle est tout aussi accessible, mais son style est moins moderne, et elle manque un peu de peps à haut régime. La Meteor 350, avec son monocylindre de 20 ch, plafonne à 130 km/h. Elle mise sur le charme rétro, mais si vous cherchez la vitesse, elle reste loin derrière.
L’Eliminator 500 brille par sa légèreté (176 kg) et sa maniabilité, qui la rendent plus agile que la Rebel sur les petites routes. Mais elle a un point faible : son réservoir de 13 litres limite l’autonomie à environ 340 km avec une consommation de 3,8 l/100 km. Si vous partez pour une balade longue, prévoyez vos arrêts essence. Ce qui la distingue vraiment, c’est son look : un cruiser musclé, avec des lignes qui rappellent les années 80, mais avec une touche contemporaine. C’est comme porter un perfecto en cuir tout en écoutant une playlist Spotify.
Conduite sur autoroute : est-elle à la hauteur ?
Vous vous imaginez sur l’A7, cheveux (ou plutôt casque) au vent, filant à 130 km/h. Mais la Kawasaki Eliminator 500 est-elle taillée pour l’autoroute ? Oui, mais avec quelques nuances. Sa vitesse max de 170 km/h est suffisante pour suivre le trafic, et sa stabilité, grâce à un centre de gravité bas, inspire confiance. La selle, à seulement 735 mm, permet de poser les pieds à plat à l’arrêt, même si vous n’êtes pas très grand. Mais à haute vitesse, ces fameuses vibrations reviennent, surtout dans les mains et les repose-pieds. C’est comme tenir une perceuse un peu trop longtemps : supportable, mais pas idéal pour deux heures non-stop.
L’autonomie de 340 km est correcte pour des trajets moyens, mais si vous roulez à fond, la consommation peut grimper légèrement. Un conseil ? Investissez dans les accessoires Ergo-Fit de Kawasaki pour ajuster la position du guidon ou de la selle. Ça change tout, comme enfiler un jean sur mesure au lieu d’un modèle standard. Et si vous roulez souvent sur autoroute, vérifiez régulièrement la pression des pneus : ça réduit les vibrations et améliore la tenue de route.
Pourquoi la vitesse max compte pour les motards A2 ?
Vous vous demandez peut-être : pourquoi tant d’obsession pour la vitesse max ? Avec un permis A2, limité à 47,5 ch, vous ne visez pas les records de Valentino Rossi. Mais la vitesse, c’est aussi une question de polyvalence. Une vitesse max de 170 km/h, c’est assez pour dépasser un camion sur autoroute sans stress, tout en restant à l’aise en ville ou sur des routes sinueuses. Pour un motard débutant, l’Eliminator 500 est un compromis parfait : elle ne vous intimide pas, grâce à sa selle basse et son poids plume, mais elle a assez de punch pour ne pas vous frustrer.

Pensez-y : en France, où les limitations à 130 km/h sur autoroute et 80 km/h sur départementales sont la norme, 170 km/h vous donne une marge confortable. Et pour les balades du week-end, entre les vignobles bordelais ou les cols alpins, son couple à bas régime rend chaque accélération grisante. C’est comme ouvrir une fenêtre après une journée enfermé : ça fait du bien.
Connectivité et technologies : un plus pour la performance ?
On ne va pas se mentir, une moto cruiser, c’est souvent un retour aux sources, au plaisir brut. Mais l’Eliminator 500 ajoute une touche moderne avec l’application Rideology. Vous connectez votre smartphone, et hop, vous suivez votre vitesse, votre consommation, ou même l’entretien de la moto. Nombreux sont ceux qui utilisent Rideology pour analyser leurs trajets, comme un journal de bord numérique. Ça ne booste pas la vitesse max, mais ça rend l’expérience plus interactive, surtout si vous aimez les gadgets.
Côté technologies, l’ABS garantit un freinage sécurisé, même sur route mouillée, et l’embrayage assisté avec fonction antidribble évite les blocages de roue arrière lors des rétrogradages brusques. Le tableau de bord LCD, clair et lisible, affiche tout ce qu’il faut : vitesse, régime, carburant. Enfin… presque. On aurait aimé un indicateur de rapport engagé, un détail qui manque quand on débute. Mais globalement, ces technologies rendent la moto plus accessible, comme un guide qui vous murmure à l’oreille quoi faire.
Combien coûte la performance de l’Eliminator 500 ?
Vous voulez du style et de la vitesse, mais à quel prix ? L’Eliminator 500 standard coûte 6499 euros, et la version SE, avec ses finitions premium et ses nouvelles couleurs (Metallic Matte Carbon Gray, Flat Ebony), grimpe à 6899 euros. C’est dans la moyenne pour un cruiser A2, mais il faut ajouter les frais annexes. Un équipement complet (casque, gants, blouson) représente 500 à 1000 euros. L’assurance, pour un jeune motard, tourne autour de 600 euros par an. Et l’entretien ? Comptez 300 euros annuels pour les révisions et les pneus.
Vous voulez personnaliser votre bécane ? Kawasaki propose des options comme des sièges Ergo-Fit, une prise USB-C, ou des poignées passager. Ça peut ajouter 200 à 500 euros, mais c’est comme choisir la garniture d’une pizza : ça rend l’expérience plus savoureuse. Si votre budget est serré, commencez par l’essentiel (un bon casque) et ajoutez les accessoires plus tard. La bonne nouvelle ? La faible consommation (3,8 l/100 km) vous fera économiser à la pompe.
5 astuces pour optimiser votre expérience à haute vitesse
Bon, maintenant que vous savez ce que l’Eliminator 500 a dans le ventre, comment en tirer le meilleur ? Premièrement, choisissez des pneus adaptés, comme des Michelin Road 5, pour réduire les vibrations à haute vitesse. Deuxièmement, ajustez votre position avec les accessoires Ergo-Fit. Une selle bien adaptée, c’est comme un bon matelas : on ne se rend compte de son importance qu’après un long trajet. Troisièmement, vérifiez la pression des pneus avant chaque sortie autoroutière. Une pression trop basse, c’est comme courir avec des lacets défaits.
Quatrièmement, utilisez l’application Rideology pour analyser vos trajets. Elle vous aide à repérer les régimes où la moto est la plus à l’aise, évitant les zones de vibrations. Enfin, cinquièmement, évitez de pousser la moto à 170 km/h en permanence. Non seulement ça use le moteur, mais ça rend la conduite moins agréable. Roulez à 120-130 km/h, et vous profiterez du paysage sans sentir vos mains s’engourdir.
Et maintenant, prêt à prendre la route ?
Vous voilà avec toutes les clés pour comprendre la vitesse max de la Kawasaki Eliminator 500 et ce qu’elle peut vous offrir. Avec ses 170 km/h, son moteur coupleux et son look de cruiser moderne, elle a de quoi séduire, que vous soyez un débutant ou un motard en quête de liberté. Alors, qu’est-ce qui vous fait vibrer ? L’idée de sillonner les routes côtières, le moteur qui chante à vos oreilles ? Ou peut-être juste le plaisir de garer une bécane qui attire les regards ? Prenez le guidon, testez-la, et partagez vos impressions. La route vous appelle, et elle n’attend pas.
